Publié le 09/03/2020
C’est en 1975, lors de l’Année internationale de la femme, que l’Organisation des Nations Unies a commencé à célébrer la Journée internationale des droits des Femmes le 8 mars. De nombreux événements ont lieu en Région Centre-Val de Loire.
En 1857, à New York, des ouvrières auraient fait grève pour obtenir des meilleures conditions de travail. Longtemps, la légende va faire croire que la journée de la femme est issue des États-Unis. Mais dès les années 1970, Françoise Picq, jeune universitaire a révélé avec une camarade la supercherie. “Nous avons découvert qu’il n’y avait jamais eu de manifestation de femmes à New York”, explique-t-elle au micro de France 3.
La véritable histoire de cette journée provient en réalité du 8 mars 1917, à Petrograd en Russie. Des femmes descendent dans la rue pour soutenir les hommes mobilisés sur le front. Les leaders socialistes y voient le point de départ de la révolution russe.
Au début des années 60, pour favoriser l’installation de cette journée, les communistes vont gommer ces racines soviétiques. En 1977, l’ONU proclame le 8 mars journée internationale des femmes. Et le 8 mars 1982, François Mitterrand invite 400 femmes et décrète la journée de la femme en France.
Mais en 2015, certains s’interrogent sur la pertinence de cette manifestation dont le nom varie entre “Journée internationale de la femme” et “Journée internationale des droits des femmes”. Or, dans nombre de pays, cette journée consacrée aux droits des femmes (et non à une représentation stéréotypée de la femme avec ses corollaires sexistes, cadeaux, roses et parfum), n’est pas un luxe, loin s’en faut, explique francetv info.
Source : France Inter
Même si le fossé se réduit peu à peu, le dernier rapport du Forum économique mondial pointe des inégalités flagrantes selon le sexe. Selon l’étude, c’est l’inégalité économique qui est la plus préoccupante : cela prendra 257 ans pour combler les disparités dans le monde du travail.
99,5 années très précisément. C'est le temps qu'il faudra pour atteindre l'égalité complète entre les femmes et les hommes, selon le nouveau rapport publié par le Forum économique mondial. Un chiffre en-deçà de l'an dernier (108 ans), mais une preuve criante du long chemin qu'il reste à parcourir pour atteindre l'égalité.
Le “Global Gender Gap Index” mesure depuis 2006 les inégalités femmes-hommes en se basant sur plusieurs critères : la place dans le monde du travail, l'éducation, la santé et le pouvoir politique. En dépit des inégalités, le Forum économique mondial note des progrès dans tous les domaines… excepté le monde du travail.
La place et les opportunités des femmes dans le monde du travail ont baissé cette année, alerte le rapport, qui note que “seule une poignée de pays” approchent l'égalité dans ce domaine. Dans le monde, le rapport estime qu'il faudra encore 257 ans pour atteindre pleinement l'égalité dans le monde du travail. Le fossé se creuse par rapport à l'estimation de l'an dernier, qui était de 202 ans.
En moyenne dans le monde, à peine la moitié des femmes sont sur le marché du travail, contre presque 8 hommes sur 10. Le fossé prend des allures de gouffre notamment dans les pays d'Asie du sud : en Inde, seule 1 femme sur 4 travaille. Et celles qui travaillent sont payées 5 fois moins que leurs collègues masculins.
Pour la 14e année d'affilé, c'est l'Europe de l'ouest qui présente le moins d'inégalités, rapporte l'étude, même s'il lui faudra en moyenne encore 54 ans pour atteindre l'égalité complète. Viennent ensuite l'Amérique du nord, l'Amérique latine, l'Europe de l'est et l'Asie centrale. Les inégalités les plus flagrantes concernent l'Asie-Pacifique, le Moyen-Orient et l'Afrique.
Pour la 11e année consécutive, c'est l'Islande qui occupe la 1e place. Le pays insulaire a comblé presque 88% du fossé entre les femmes et les hommes. L'Europe du nord truste le haut du classement : la Norvège est deuxième, la Finlande 3e et la Suède 4e. Il faut descendre jusqu’à la 15e place du classement pour trouver la France, qui perd trois places par rapport à l’an dernier.
À noter : un haut niveau de développement n'est pas synonyme d'égalité des sexes. C'est frappant en Asie de l'est : sur 153 pays, la Chine est classée 106e, la Corée du sud 127e. Quant au Japon, il occupe la peu glorieuse 144e place.
Festiv’Elles est un festival pluridisciplinaire créé en écho à la Journée internationale du droit des femmes. Il s'interroge sur la situation des femmes dans le monde et sur la place qui leur est réservée dans la société. Par les thématiques qu’il aborde, le festival entend informer, sensibiliser et influencer le public et ainsi contribuer à valoriser le rôle des femmes dans l'Histoire et dans la société actuelle.
La semaine « Elles » prolonge la journée internationale des Droits des femmes à Blois. Ateliers, films, concerts, expositions et débats sont au programme, contre les discriminations et pour l’égalité.
CENTRAIDER est un réseau régional multi-acteurs, au service de toutes les structures engagées dans des projets de coopération décentralisée et/ou de solidarité internationale (collectivités territoriales, associations, établissements scolaires, hôpitaux, universités, etc.). CENTRAIDER s'est fixé pour objectif l'amélioration des pratiques des acteurs de la coopération et la solidarité internationale.
Siège social
Pôle Chartrain • 140, Faubourg Chartrain, 41100 Vendôme
Tél : 02 54 80 23 09
Bureaux
20 rue de Montbazon, 37000 Tours
Tél : 02 47 34 99 47
CIJ • 48 rue du Bourdon Blanc, 45000 Orléans
Tél : 02 38 15 66 59
Espace Tivoli • 3 rue du Moulon, 18000 Bourges